mardi 25 mars 2008

5 - Les sites de rencontres payants pour abrutis et autres pauvres types

MATCH.COM, pour prendre se seul exemple, fait partie de ces grands sites payants de rencontres dont les membres sont représentatifs de tout ce que le WEB peut compter de minables de base et autres petits mâles inconsistants capables de débourser une vingtaine d'euros -voire beaucoup plus selon le degré de leur imbécillité ou la profondeur de leur bêtise- pour s'offrir de pâles illusions d'aventures don juanesques...

Ces minus qui s'inscrivent par milliers ont vraiment l'air de croire aux boniments de ces invisibles marchands de vent... Sinon ils ne paieraient pas pour s'inscrire sur ces sites, c'est l'évidence même. La preuve par le paiement de leur ineptie, voire de leur misère psychologique ! D'ailleurs ils s'imaginent naïvement que parce qu'ils payent, ils auront droit à une de ces poupées irréelles, plus ou moins numériquement retouchées, postées à l'entrée de ces sites pour appâter le gogo.

Sous prétexte que ces pigeons engraissés de partout (depuis les artères jusqu'au coeur en passant par la cervelle) ont pris l'option payante leur offrant divers avantages et promesses tous frelatées, ils sont persuadés qu'ils auront plus de chance que les non-inscrits de rencontrer une de ces déesses vulgaires qui les font tellement rêver tout au long des jours ordinaires de leur existence de minables.

Ces créatures crapuleuses parfaitement stéréotypées et au sourire frauduleux, toutes faites de toc et de faux serments, sont des Graal informatiques à la hauteur de leurs rêves de petits mâles bedonnants. Ils y croient tellement à ces sourires fabriqués, ils sont si certains qu'une de ces bombes virtuelles leur tombera potentiellement sous la souris dès que leur inscription "privilégiée" sera validée qu'ils n'hésitent pas à payer cette inscription, et au prix fort...

Qu'ont-ils dans la tête ces anti-séducteurs, ces pitoyables crétins qui pensent pouvoir s'acheter des liaisons et même d'idéales histoires d'amour grâce à leur carte de crédit ? Et même qui se persuadent que leur chance de pouvoir compter fleurette à de dociles vestales toujours promptes aux délices de la chair sera proportionnelle à la somme qu'ils se seront fait débiter en ligne ?

Les vrais gagnants de ces arnaques légales sont comme toujours les créateurs de ces sites payants qui ont, il faut au moins leur reconnaître cette prouesse, l'art de faire croire au mâle moyen plus ou moins insignifiant que d'insatiables vénustés (aux charmes douteux, du point de vue de l'esthète) vont se jeter dans ses bras après une ou deux conversations insipides sur les forums de ces sites à péage...

Raphaël Zacharie de Izarra

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Excellente initiative Raphaël. Cela me flatte que vous ayez pensé à moi...
Aussi j'apporte ma pierre à l'édifice avec enthousiasme: Compulsivement allergique aux légions d’imbéciles et aux hordes de niais qui métastasent la toile, je prends votre entreprise comme la possibilité d'une oasis, non pas d'horreur comme disait le poète, mais d'intelligence dans un désert d'ennui.
Et puisque c’est, semble-t-il, l’usage, je me permets de brièvement me présenter :
Connu de l’hôte de ces bois par un nom de légume associé à un numéro de département, je me prénomme en réalité Maël , j’ai 23 ans, vis à Nantes dans une oisiveté éthylique, joviale et déprimée, ponctue ma marginalité de travail au noir tonitruant, de belles lettres, belles notes et belles figures. Mélomane balbutiant, pianiste claudiquant, je m’essaie à Chopin et Satie à mes heures perdues .J’aime la plume, mais voue une haine tenace aux littéromanes et autres guignols élucubrant : ainsi je fais mienne cette idée de Rainer Maria Rilke :
« Dans toute situation réelle, on est plus proche de l'art, plus voisin de lui que dans les irréelles professions semi-artistiques qui, en faisant croire qu'elles touchent à l'art de près, en nient pratiquement l'existence et l'agrément, comme fait par exemple le journalisme tout entier et presque toute la critique et les trois quart de ce que l'on nomme littérature et qui veut être nommé ainsi. »
Bref…si ce lieu permet d’échanger avec de fins esprits, fantasques, émargés, drôles, critiques et virtuose, je prends !
Mes salutations aux deux premiers intervenants, Raphaëlle et Christian Jean Collard.